4/13/2014

« Sociohistoire des intermédiaires du marché de l’art (XVIIIe-XXIe s.) », Synthèse pour le programme ANR « IMPACT », par Laurent Jeanpierre, Isabelle Mayaud & Séverine Sofio, 2012


"Quelques tendances de longue durée se dégagent à la lecture de ces vastes tableaux successifs : la perte de pouvoir des créateurs sur les pratiques d'intermédiation centrale ; le passage dans les métiers de la création et de l'intermédiation d'une logique de corps à une logique de marché (dont la libéralisation de l'activité de commissaire-priseur est la dernière expression) ; la libéralisation et la privatisation croissante, encadrée par l'État, de l'intermédiation artistique ; l'importance de plus en plus grande, parmi les intermédiaires privés, des acteurs marchands au détriment des experts en valeur esthétique ; beaucoup plus récemment, enfin, le lent reflux des activités de promotion et de production chez les intermédiaires marchands, un phénomène qui tend à reporter à nouveau l'essentiel du risque inhérent à tout travail créateur sur les créateurs eux-mêmes."

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